L'annonce est terrible, de nombreux habitants d'Algrange sont impactés par cette décision.
Le CCAS d'Algrange, image de la solidarité de la ville, sera surement énormément plus sollicité que prévu, inévitablement il faudra revoir des choix budgétaires pour allouer les finances nécessaires afin que le CCAS Algrangeois puisse répondre présent.
La création d'un point d'aide sur les démarches administratives, aides au montage de dossier , aides à la création de CV, informations diverses sur la vie professionnelle me semble de plus en plus d'actualité. La proximité de ce point peut aussi créer /maintenir du lien social fort permettant une dynamique positive entre les utilisateurs.
Notre député, Michel Liebgott, s'est exprimé ce matin sur la décision d'Arcelor-Mittal sur France-Info(cliquez sur le lien aprés):
http://france-info.com/spip.php?article276564&theme=22&sous_theme=23
L'article du RL de ce jour
Aux infos nationales
Dans la presse nationale

LE POINT (...) Auparavant, les ouvriers de l'usine s'étaient rassemblés dans le calme devant les locaux de la direction pour exiger une date de reprise de l'activité de l'usine. "On a mis au chômage partiel une partie de l'usine sans nous dire quand l'activité reprendra. C'est inadmissible !", s'était emporté Édouard Martin, responsable CFDT et membre du comité européen d'entreprise. Le président du conseil régional de Lorraine Jean-Pierre Masseret (PS) et le député socialiste de Fameck, Michel Liebgott, ont participé à ce rassemblement. Les deux responsables politiques ont été reçus vers dix heures par le directeur du site Henri Blafard. Ils ont par ailleurs indiqué qu'ils "veilleraient à ce que les salariés soient traités décemment".
FLORANGE, Moselle (AFP) — Entre 200 et 300 ouvriers de l'usine ArcelorMittal de Florange (Moselle) ont perturbé jeudi pendant près de deux heures un comité d'établissement (CE) extraordinaire qui a dû être ajourné, a constaté un journaliste de l'AFP.
Interrompant dans le calme la séance ouverte à 10H00 sur le site, les ouvriers ont exigé du directeur, Henri Blaffart, une date de reprise de l'activité de l'usine où, d'ici à la fin avril, un millier des 2.600 salariés doivent être mis au chômage partiel pendant au moins cinq mois.
Dans une atmosphère tendue, M. Blaffart leur a répondu que la mise en veilleuse des deux hauts-fourneaux de Florange ne serait que "temporaire". "Le groupe s'attachera à réunir toutes les conditions de nature à assurer un bon redémarrage du site (...), dès les premiers signes de reprise de l'activité" dans la sidérurgie, a-t-il ajouté.
Le numéro un mondial de l'acier a annoncé mercredi une réduction de 50% de sa production en raison de la crise mondiale. Selon les syndicats, cette décision entraînera une mise au chômage partiel d'un millier de salariés de Florange pour une période qu'ils ont évaluée entre cinq et 18 mois.
Intervenant au nom de la CGT d'ArcelorMittal Gandrange, où 575 des 1.100 emplois seront supprimés d'ici à la fin de l'année, Jacky Mascelli a prévenu que "l'exaspération des salariés du groupe en Lorraine commençait à se faire sentir" et que "la direction allait s'en apercevoir au cours des jours à venir".
Auparavant, lors d'un rassemblement devant les locaux de la direction, Edouard Martin, responsable CFDT et membre du comité européen d'entreprise, avait jugé "inadmissible" le chômage partiel auquel le groupe veut avoir recours dans quelques semaines.
Le président (PS) du conseil régional de Lorraine, Jean-Pierre Masseret, et le député socialiste Michel Liebgott, qui ont participé à ce rassemblement, ont indiqué qu'ils "veilleraient à ce que les salariés (mis au chômage partiel, ndlr) soient traités décemment".
Les cinq organisations syndicales présentes à Florange (CGT, CFDT, FO, CGC-CFE et CFTC) ont indiqué qu'elle se rencontreraient à 15H00 pour définir les modalités de l'action à venir.