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23 août 2015 7 23 /08 /août /2015 09:04

Algrange départ du Curé.....non remplacé ! Je résume , plus de Pasteur pour les Protestants, plus de Prêtre pour les Catholiques...vente ou future vente des bâtiments....Algrange "une ville qui bouge "(je cite) mais pour aller vers ou ?

Ce dimanche, à partir de 10 h 30, sera célébrée la messe d’adieux de Salvatore Franciosi et Christophe Weinacker, en l’église de Nilvange. Tous deux ont exercé ces dernières années dans la paroisse regroupant les communes de Nilvange, Knutange, Algrange, Fontoy et Lommerange.  Si le plus jeune des deux, Christophe, avoue un pincement au cœur, Salvatore sourit pensivement et cite un proverbe chinois : « Ne crains pas d’avancer lentement, crains seulement de t’arrêter ». De fait, quand bien même ce dernier prend officiellement sa retraite, il ne compte pas en rester là : « Je n’aurai plus la responsabilité d’une paroisse, mais je suis à disposition de mes collègues. Je peux encore confesser, donner les sacrements, dépanner pour une messe ».  Salvatore, arrivé du sud de l’Italie à l’âge de onze ans, a pris racine en Moselle. « J’ai passé toute ma vie de prêtre dans cette vallée », insiste-t-il. Vingt-deux ans à Hayange, onze à Guénange et dix ans à Knutange. « Cette terre où se mélangent toutes les origines était comme "faite pour moi". Il y a une vraie richesse humaine, un accueil, une bonne volonté. Ces habitants ont un vécu – bon ou mauvais –, un souci de transmettre. »  Le prêtre assure que les anciens gardent un profond attachement à l’Église. Quant aux jeunes qui boudent les offices, il les comprend. « C’est la vie actuelle, aussi, qui veut ça. C’est peut-être moins évident de pratiquer mais ils conservent certaines valeurs dans leurs vies. »  Salvatore réfléchit un moment et reprend : « Il y a encore des offices où l’on voit des églises pleines, certains mariages ou des enterrements de jeunes personnes. Dans ces moments forts, les prêtres ne doivent pas "se rater". Il y a des messages à faire passer, qui doivent toucher et parler. » « Je ne rêve pas de l’Église d’il y a 50 ans »  Christophe Weinacker dresse à peu près le même constat : « Les jeunes parents qui viennent faire baptiser leurs enfants peuvent se laisser bousculer dans leur vie quotidienne. Cette année, quatre adultes qui accompagnaient leurs enfants vers la communion ont demandé par la même occasion leur baptême. » Le jeune prêtre de 35 ans ajoute : « Je ne rêve pas d’une Église d’il y a 50 ans. Je veux être un prêtre de 2015, avec sa page Facebook, son smartphone et garder un cœur ouvert ».  Ce qui n’a pas toujours été bien perçu : « Certains paroissiens n’ont peut-être pas toujours compris ma démarche. Ils ont pu me reprocher de consacrer beaucoup de mon temps aux habitants d’Algrange à la périphérie de l’église et qui ne la fréquentent pas forcément. J’ai tissé des liens avec beaucoup d’associations. L’écran géant pendant la messe, mes liens avec la mairie, par souci de diplomatie… Tout n’est pas passé. »  Au bout de seulement deux ans dans la paroisse, le jeune homme originaire de Sarrebourg a le sentiment d’une mission un peu inachevée. En parallèle de la paroisse, il exerçait une fonction d’aumônier à l’hôpital Bel-Air de Thionville. Celle-ci est appelée à se développer à la rentrée : « Il me faudra dorénavant coordonner la paroisse de la santé dans l’ensemble des hôpitaux et cliniques de Thionville : six établissements ». Une tout autre mission, auprès de personnes de tous les âges. « L’évêque a senti en moi une fibre de compassion et d’empathie particulière , se souvient-il. Je suis là avant tout pour écouter et aller là où les personnes ont envie d’aller. S’ils veulent prier, on prie. Sinon, non. » Deux nouveaux à Knutange  En remplacement de Salvatore Franciosi, un prêtre du Togo s’installera à Knutange. Il s’agit de Hugues Agbenuti, qui exerçait auparavant à Stiring-Wendel. Il sera accompagné d’un autre jeune prêtre togolais, qui arrive avant tout pour ses études et au besoin pour aider. À Algrange, aucun remplaçant n’est prévu.  « Pour le moment, un autre prêt re vit encore ici, mais la question du devenir du bâtiment se posera tôt ou tard, confie Christophe. Le jour où le presbytère sera vide, il reviendra à la commune. »  Salvatore Franciosi et Christophe Weinacker reprennent chacun leur route, de leur côté. L’un vers Metz, l’autre Thionville. Résolument tournés vers l’avenir.  Ma. K.

Ce dimanche, à partir de 10 h 30, sera célébrée la messe d’adieux de Salvatore Franciosi et Christophe Weinacker, en l’église de Nilvange. Tous deux ont exercé ces dernières années dans la paroisse regroupant les communes de Nilvange, Knutange, Algrange, Fontoy et Lommerange. Si le plus jeune des deux, Christophe, avoue un pincement au cœur, Salvatore sourit pensivement et cite un proverbe chinois : « Ne crains pas d’avancer lentement, crains seulement de t’arrêter ». De fait, quand bien même ce dernier prend officiellement sa retraite, il ne compte pas en rester là : « Je n’aurai plus la responsabilité d’une paroisse, mais je suis à disposition de mes collègues. Je peux encore confesser, donner les sacrements, dépanner pour une messe ». Salvatore, arrivé du sud de l’Italie à l’âge de onze ans, a pris racine en Moselle. « J’ai passé toute ma vie de prêtre dans cette vallée », insiste-t-il. Vingt-deux ans à Hayange, onze à Guénange et dix ans à Knutange. « Cette terre où se mélangent toutes les origines était comme "faite pour moi". Il y a une vraie richesse humaine, un accueil, une bonne volonté. Ces habitants ont un vécu – bon ou mauvais –, un souci de transmettre. » Le prêtre assure que les anciens gardent un profond attachement à l’Église. Quant aux jeunes qui boudent les offices, il les comprend. « C’est la vie actuelle, aussi, qui veut ça. C’est peut-être moins évident de pratiquer mais ils conservent certaines valeurs dans leurs vies. » Salvatore réfléchit un moment et reprend : « Il y a encore des offices où l’on voit des églises pleines, certains mariages ou des enterrements de jeunes personnes. Dans ces moments forts, les prêtres ne doivent pas "se rater". Il y a des messages à faire passer, qui doivent toucher et parler. » « Je ne rêve pas de l’Église d’il y a 50 ans » Christophe Weinacker dresse à peu près le même constat : « Les jeunes parents qui viennent faire baptiser leurs enfants peuvent se laisser bousculer dans leur vie quotidienne. Cette année, quatre adultes qui accompagnaient leurs enfants vers la communion ont demandé par la même occasion leur baptême. » Le jeune prêtre de 35 ans ajoute : « Je ne rêve pas d’une Église d’il y a 50 ans. Je veux être un prêtre de 2015, avec sa page Facebook, son smartphone et garder un cœur ouvert ». Ce qui n’a pas toujours été bien perçu : « Certains paroissiens n’ont peut-être pas toujours compris ma démarche. Ils ont pu me reprocher de consacrer beaucoup de mon temps aux habitants d’Algrange à la périphérie de l’église et qui ne la fréquentent pas forcément. J’ai tissé des liens avec beaucoup d’associations. L’écran géant pendant la messe, mes liens avec la mairie, par souci de diplomatie… Tout n’est pas passé. » Au bout de seulement deux ans dans la paroisse, le jeune homme originaire de Sarrebourg a le sentiment d’une mission un peu inachevée. En parallèle de la paroisse, il exerçait une fonction d’aumônier à l’hôpital Bel-Air de Thionville. Celle-ci est appelée à se développer à la rentrée : « Il me faudra dorénavant coordonner la paroisse de la santé dans l’ensemble des hôpitaux et cliniques de Thionville : six établissements ». Une tout autre mission, auprès de personnes de tous les âges. « L’évêque a senti en moi une fibre de compassion et d’empathie particulière , se souvient-il. Je suis là avant tout pour écouter et aller là où les personnes ont envie d’aller. S’ils veulent prier, on prie. Sinon, non. » Deux nouveaux à Knutange En remplacement de Salvatore Franciosi, un prêtre du Togo s’installera à Knutange. Il s’agit de Hugues Agbenuti, qui exerçait auparavant à Stiring-Wendel. Il sera accompagné d’un autre jeune prêtre togolais, qui arrive avant tout pour ses études et au besoin pour aider. À Algrange, aucun remplaçant n’est prévu. « Pour le moment, un autre prêt re vit encore ici, mais la question du devenir du bâtiment se posera tôt ou tard, confie Christophe. Le jour où le presbytère sera vide, il reviendra à la commune. » Salvatore Franciosi et Christophe Weinacker reprennent chacun leur route, de leur côté. L’un vers Metz, l’autre Thionville. Résolument tournés vers l’avenir. Ma. K.

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commentaires

U
Peut-être un jour...y verra-t-on un imam ?
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D
Ou de nouveau un curé !

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