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7 février 2015 6 07 /02 /février /2015 06:43

Paris à la volée suite, surtout gare de l'Est.

Tous le monde passe dessus sans y faire attention.....

Tous le monde passe dessus sans y faire attention.....

l'escalier entre la gare de l'Est et la Gare du Nord, dire que je le connais c'est peu dire ! Un peu plus loin il y avait l'un des meilleurs magasin de modéle réduit sur la région, une vraie caverne d'Ali Baba. Et puis un peu plus loin il y a la goutte d'Or derriére l'hopital Lariboisiére.

l'escalier entre la gare de l'Est et la Gare du Nord, dire que je le connais c'est peu dire ! Un peu plus loin il y avait l'un des meilleurs magasin de modéle réduit sur la région, une vraie caverne d'Ali Baba. Et puis un peu plus loin il y a la goutte d'Or derriére l'hopital Lariboisiére.

Gare de l'Est, l'heure d'or !

Gare de l'Est, l'heure d'or !

je ne brancherai plus rien sur cette prise .

je ne brancherai plus rien sur cette prise .

La nef principale, admirez !

La nef principale, admirez !

l'aile Est de la gare...la plus récente si l'on peu dire.

l'aile Est de la gare...la plus récente si l'on peu dire.

Belle rosace.

Belle rosace.

ARTICLE DU MONDE :Le tableau du peintre américain Albert Herter (1871-1950), Le Départ des poilus, août 1914, doit à son emplacement d'être devenu un enjeu de mémoire. Suspendu dans la gare de l'Est depuis le don de l'artiste en 1926 à la « France victorieuse », il a connu de multiples accrochages et décrochages au gré des transformations de l'édifice.  Il a été retiré en 1948, selon la SNCF, à cause des dégradations causées par les fumées des locomotives. Il sera exposé de nouveau pour le cinquantenaire du conflit (1964), puis encore décroché. Ces disparitions suscitèrent des protestations, notamment des anciens combattants : « Il a été enlevé et remplacé par une affiche publicitaire vantant la qualité d'une marque de cigarette... certainement d'un revenu plus certain que la toile. Ainsi vont les choses et disparaissent les souvenirs d'une période qui vous a marqués », lit-on dans l'Almanach du combattant 1963.  En 2006, le tableau disparaît une fois de plus du hall de la gare à l'occasion des travaux pour le TGV Est. A nouveau, le vide suscite l'émotion. L'écrivain Jean des Cars dénonce « une occultation de la mémoire », et l'affaire est évoquée au Parlement. La SNCF rapatrie l'oeuvre en bonne place, où l'on peut encore la voir aujourd'hui.  Le tableau occupe ainsi une fonction certaine dans les mémoires parisiennes de 14-18. Il rend, de manière symbolique, un moment fort, tout autant qu'un sujet d'interrogation de l'historiographie : le départ des soldats en août 1914. Albert Herter donne une place centrale à l'idée courante d'un enthousiasme manifesté par « la fleur au fusil », qui ne correspond pas au sentiment résigné de beaucoup. Mais, à bien regarder la toile, les attitudes graves, l'inquiétude et la tristesse semblent l'emporter parmi les familles ou les proches des soldats. Au-delà de son caractère illustratif, l'oeuvre participe aussi des deuils polymorphes de la Grande Guerre. Le peintre s'y est représenté tenant un bouquet de fleurs en bas à droite. Le tableau fut exécuté à la mémoire de son fils, Everit Albert Herter, artiste lui-même, mort des suites de ses blessures en 1918. Engagé volontaire, il appartenait à une section de camouflage de l'armée américaine : « Premier peintre américain à mourir comme soldat dans la guerre européenne », dit l'American Year Book 1918. C'est sans doute lui qui est au centre de la toile.

ARTICLE DU MONDE :Le tableau du peintre américain Albert Herter (1871-1950), Le Départ des poilus, août 1914, doit à son emplacement d'être devenu un enjeu de mémoire. Suspendu dans la gare de l'Est depuis le don de l'artiste en 1926 à la « France victorieuse », il a connu de multiples accrochages et décrochages au gré des transformations de l'édifice. Il a été retiré en 1948, selon la SNCF, à cause des dégradations causées par les fumées des locomotives. Il sera exposé de nouveau pour le cinquantenaire du conflit (1964), puis encore décroché. Ces disparitions suscitèrent des protestations, notamment des anciens combattants : « Il a été enlevé et remplacé par une affiche publicitaire vantant la qualité d'une marque de cigarette... certainement d'un revenu plus certain que la toile. Ainsi vont les choses et disparaissent les souvenirs d'une période qui vous a marqués », lit-on dans l'Almanach du combattant 1963. En 2006, le tableau disparaît une fois de plus du hall de la gare à l'occasion des travaux pour le TGV Est. A nouveau, le vide suscite l'émotion. L'écrivain Jean des Cars dénonce « une occultation de la mémoire », et l'affaire est évoquée au Parlement. La SNCF rapatrie l'oeuvre en bonne place, où l'on peut encore la voir aujourd'hui. Le tableau occupe ainsi une fonction certaine dans les mémoires parisiennes de 14-18. Il rend, de manière symbolique, un moment fort, tout autant qu'un sujet d'interrogation de l'historiographie : le départ des soldats en août 1914. Albert Herter donne une place centrale à l'idée courante d'un enthousiasme manifesté par « la fleur au fusil », qui ne correspond pas au sentiment résigné de beaucoup. Mais, à bien regarder la toile, les attitudes graves, l'inquiétude et la tristesse semblent l'emporter parmi les familles ou les proches des soldats. Au-delà de son caractère illustratif, l'oeuvre participe aussi des deuils polymorphes de la Grande Guerre. Le peintre s'y est représenté tenant un bouquet de fleurs en bas à droite. Le tableau fut exécuté à la mémoire de son fils, Everit Albert Herter, artiste lui-même, mort des suites de ses blessures en 1918. Engagé volontaire, il appartenait à une section de camouflage de l'armée américaine : « Premier peintre américain à mourir comme soldat dans la guerre européenne », dit l'American Year Book 1918. C'est sans doute lui qui est au centre de la toile.

Barbes Rochechouart, le plongeon sous terre.

Barbes Rochechouart, le plongeon sous terre.

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commentaires

U
Autant pour moi, l'escalier se trouve rue d'Alsace et non rue de Strasbourg.
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U
Autant pour moi, ce n'est pas la rue de Strasbourg, mais la rue d'Alsace. Je viens de vérifier sur Google Heart.
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U
Je me rappelle de ce fameux escalier qui, si ma mémoire est bonne, se trouve rue de Strasbourg, sur le côté gauche de la gare. <br /> En attendant mon train, je grillais une cigarette à l'extérieur de la gare et je vois une patrouille de police qui se pointe dans la rue. Au même instant, trois jeunes grimpent prestement les marches de ce fameux escalier. Arrivés au sommet, ils se font cueillir par une autre patrouille de flics, embusquée dans les parages. Fouille au corps et tout le toutim, puis embarquement vers le commissariat, j'imagine. Cet escalier a également servi de décor à de nombreux films. Haussmann n'aura pas lésiné sur les moyens !
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